Le mot « karst » provient du nom d’une région montagneuse sauvage et aride de Slovénie (Nord de l’ex Yougoslavie) où les phénomènes liés au calcaire ont été étudiés pour la première fois.
Le karst constitue un relief particulier calcaire où l’on rencontre des phénomènes de surface (dolines, pertes, entrées de grottes, gouffres…) et des phénomènes souterrains (grottes, galeries, rivières souterraines…)
Droits réservés – © 1999 M. Bakalowicz, SDAGE Rhône – Méditerranée – Corse.
Sa principale caractéristique hydrologique est l’absence ou la rareté des cours d’eaux superficiels.
La plupart des écoulements visibles prennent leur source en dehors du domaine karstique et disparaissent dès qu’ils arrivent sur les affleurements calcaires dans des pertes (zones d’absorption des eaux de surface).
Le lieu de sortie de ces eaux aux points bas des massifs karstiques est appelé émergence.
Selon les cas on parle de résurgence correspondant à des pertes concentrées bien localisées ou d’exurgence correspondant à des infiltrations diffuses à la surface du karst.
Les massifs karstiques sont ainsi des lieux favorables à la formation de cavités souterraines et constituent les zones de pratique de la spéléologie et de la descente de canyon.
Pour en savoir plus et mieux comprendre : consultez ci-dessous les articles « La karstologie expliquée par un nul » par Karst Marx BROTHER, extraits de la revue Spelunca (revue trimestrielle de la Fédération Française de Spéléologie).
1- « Le karst, paradis du spéléo, fortune du plombier, cauchemar de la ménagère … » (Spelunca n° 124, année 2011).
2- « Est-ce que les karstologues comprennent tout dans le karst ? » (Spelunca n° 133, année 2014).
3- « Attention, un karst peut en cacher un autre … » (Spelunca n° 145, année 2017).
4- « Le karst : y’a de l’eau dans le gaz ! » (Spelunca n° 145, année 2017).
